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 La Chambre Noire.

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AuteurMessage
Emanuel




Messages : 5
Date d'inscription : 04/09/2009
Age : 35
Localisation : Brest

La Chambre Noire. Empty
MessageSujet: La Chambre Noire.   La Chambre Noire. EmptyVen 4 Sep - 5:00

Auteurs : Emanuel et Brian-Kaulitz
Date : Août 2008
Public : Public avertis (scènes de violences pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes)
Copyright : Emanuel
Publication : Tbkingdom.com ©️ 2008, Diaper-kingdom.net ©️ 2008, ABDLPixel.com ©️ 2009, Frenchfoxtalesforum.com ©️ 2009


La chambre noire.



Je me prénomme Matthias, j’ai dix-sept ans et je ne me considère pas comme « normal ». Non pas que je souffre d’un quelconque handicap qui pourrait m’amener à me sentir différent ! Je suis, il me semble, dans les standards physiques, voir même plutôt mignon si j’en crois les filles de mon lycée. Mes yeux verts, mes cheveux châtains en brosse et mon petit mètre soixante-seize jouent en ma faveur auprès de la gent féminine. Néanmoins, ce que personne ne sait, c’est que depuis tout petit, j’ai éprouvé une attirance pour... j’ai honte de le dire... enfin il faut savoir se lancer... donc depuis tout petit disais-je, j’ai toujours été attiré par les couches. Ce n’est pas commode comme passion, surtout que je dois être le seul au monde à avoir cette lubie... mais je m’en accommode et cela me permet de me sentir autre qu’un simple quidam parmi la populace. C’est égoïste comme sentiment ? Peut-être.
Étant donné que personne ne le saura jamais, je peux me le permettre. D’ailleurs j’ai toujours eu un rêve ! Avoir une pièce secrète où je pourrais me réfugier et mettre des couches en toute quiétude ! Sans que personne ne puisse jamais trouver cet endroit ! Le genre de Pièce sur Demande qu’il y a dans les livres de J.K.Rowling, Harry Potter ! Je souhaiterais faire apparaître une porte donnant sur une pièce du genre chambre de nouveau-né, mais où tout y serait à ma taille, de sorte que ce bébé, ce soit moi ! Évidemment je sais bien que c’est impossible, c’est juste un rêve...


Tiens ? mais où suis-je ? J’ai l’impression que cette rue m’est familière ... Pourtant je n’y ai jamais mis les pieds... Le ciel est gris, mais d’un gris assez étrange, comme une vieille photo en noir et blanc. Il y a tout un tas de vieux bâtiments, en briques rouges délavées par le temps. Leurs fenêtres semblent de grands yeux vides emplis de poussière. Personne dans la rue. Elle est déserte. Aucune voiture, même garée, ne vient emplir le vide. Pour le coup, je me croirais dans une de ces ruelles que l’on voit dans les films américains des années 70 ! C’est marrant que je n’ai pas remarqué cette rue avant ! Maintenant que j’y suis, autant en faire le tour.

[...]

Pfffff, ça ne m’étonne pas de l’avoir loupée aussi souvent ! Il n’y a rien dans cette rue, hormis un petit terrain vague entre deux appartements. Le fond du terrain n’étant autre que le mur sans fenêtre d’un troisième immeuble. Je pourrais y jouer au foot, mais je n’ai pas de ballon.
Tiens ? Je n’avais même pas remarqué ce pan de mur délabré entre le trottoir et le terrain vague. Je me demande ce qu’il fait là...
Il y a une porte du côté rue, mais ... c’est étrange... il faut que je vérifie. Mais oui ! Il n’y a pas de porte du côté du terrain ! Comment est-ce possible ? Le mur de brique n’est pas si épais que ça ! Je toque à la porte, pour vérifier que ce n’est pas un trompe-l’oeil mais celle-ci sonne creux !!! Encore un mystère !
Que faire ? Personne n’est venu ouvrir quand j’ai frappé à la porte... En même temps, vu l’épaisseur du mur, la personne aurait été aussi épaisse qu’une feuille d’aluminium passée sous un rouleau compresseur. Et si j’essayais de l’ouvrir ? Juste pour voir ...
La poignée, magnifique boule de laiton stylisée comme dans les années 50, tourne sans difficulté. Je pousse doucement la porte vers un intérieur qui ne devrait pas exister. Elle coulisse donc sans grincer, ce qui m’étonne étant donné l’âge qu’elle semble avoir.

Je me retrouve dans une toute petite pièce, sombre, mais je distingue parfaitement un trou dans le sol, qui s’enfonce tel un toboggan fermé, semblable à ceux que l’on trouve dans les grandes piscines ! Je n’arrive pas à y croire, à me dire que ce trou est bien celui de mes rêves les plus fous, celui qui pourrait me mener vers un monde de douceur et de plaisirs. Je n’ai pas peur, je sais ce qui m’y attend, je l’ai désiré tellement fort que je ne peux pas reculer, je saute dedans et me laisse glisser en position allongée.
Tout est comme je l’avais imaginé ! Tandis que je glisse, je sens des aspérités auxquelles s’accrochent mes vêtements. Je me retrouve bientôt nu, à dévaler le toboggan, mais la douceur de ce dernier ne m’occasionne aucun désagrément sur la peau. Bientôt je passe en vitesse éclair à travers des jets d’eau et de mousse. J’en ressors avec l’odeur de la pomme, et passe aussitôt au travers moult jets d’air tiède qui ne manquent pas de me sécher en un clin d’oeil ! J’aperçois une lueur blafarde en regardant vers le bas, entre mes pieds. J’arrive enfin à la fin du toboggan ! Dans un instant je serais sur une table à langer, et un robot me talquera les fesses avant de me langer ! Je ne peux m’empêcher de rire.

Fin de la glissade, j’atterris cul en avant sur une longue table en métal. Étrange, je m’attendais à un coussin douillet, une alèse, pas a du métal froid qui me mord la peau. Ensuite, ce sont des bracelets que je n’avais pas vu qui se redressent tout seuls, comme par magie, et qui viennent m’attacher les poignets et les chevilles. Je suis dans la position de l’étoile de mer et ne peux plus bouger, à la totale merci de ce qui m’attend. Je redresse la tête et examine inquiet la pièce où je me trouve.
Le mur le plus proche est à ma gauche. La table en fer en est à, à peine, 5 centimètres. Sa couleur rose délavée me fait aussitôt retourner la tête. De l’autre côté, des armoires et des tiroirs gris métallisés s’alignent, comme dans les hôpitaux. La lumière blafarde de l’unique néon se reflète sur leurs surfaces brillantes. Le sol est en carrelage, gris lui aussi, et semble là depuis une éternité ! Pour finir, le pire se trouve dans le mur du fond, en face de moi. Enfin, « mur » n’est pas vraiment le mot adéquat ! Il s’agit plutôt d’une vaste série de panneaux électroniques, d’écrans de contrôle et de fils électriques. Je vois avec stupeur un bras articulé sortir de tout ce fourbis et partir vers les étagères. Il en ouvre une et se saisit de quelque chose dont j’ai horreur: une tétine !
Le bras s’avance vers moi, tenant cette chose dans son poing d’acier, et je peux voir un ruban rose voleter derrière, telles des tentacules fixées à cet objet de malheur ! Bientôt, il est sur moi ! Il m’enfonce alors sans ménagement la grosse tétine dans la bouche et me l’attache bien serrée avec le ruban en faisant un nœud derrière ma tête. Le bras repart du côté des tiroirs et sort une immonde robe rose, pleine de fanfreluches et de dentelles, puis revient dans ma direction. C’est alors que le pire se produit. Ce serpent métallique s’arrête tout à coup dans sa lancée, comme si quelque chose n’allait pas. Je suis toujours complètement nu sur cette maudite table.
Les moniteurs émettent des bips suraigus et la phrase « éliminer membre indésirable » clignote sur chacun d’eux.
Je ne comprends plus rien.
Les bracelets à mes poignets se resserrent un peu plus. Ils me tiennent maintenant vraiment bien collé à la surface métallique et froide de la table !
Je panique.
Je sens mon corps transpirer par chaque pore de ma peau; ma sueur me brûle en rentrant en contact avec le métal froid.
J’essaye de hurler, mais la tétine empêche tout son de sortir de ma bouche.
J’essaye de me débattre, mais mon corps semble de plus en plus lourd.
Le bras articulé repasse dans mon champ de vision.
Il va saisir un outil sur une étagère.
J’essaye de redresser la tête pour voir.
Le bras se tord et revient vers moi. J’aperçois une espèce de fin couteau métallique à son extrémité, le genre de couteau que l’on voie dans les séries hospitalières.
Le nom m’échappe...

Il me revient: c’est un scalpel !
J’ai de plus en plus peur !
Un nouveau bras vient se saisir de mon sexe.
« Noooooon ! »
Je retente de hurler !
Toujours aucun son. Et puis qui pourrait m’entendre ?
Les larmes s’échappent de mes yeux, je me tords, me contracte, j’essaye d’échapper à son emprise.
Le bras avec le scalpel se rapproche.
Je commence à comprendre ou à réaliser ce qu’il va faire.
Non ! Ce n’est pas possible ! Ça ne peut pas m’arriver ! Ce n’est pas ainsi que ça devait se passer !
Je sens la lame du scalpel contre ma peau au niveau de mon aine, je sens le sang jaillir !
Un jet rouge s’élève au-dessus de mon pubis et je le sent retomber sur moi entre mes jambes et sur mon ventre
Je vais mourir.

Tout devient noir, tout a disparu autour de moi.
Je suis mort ?
Simplement inconscient.

Je sens toujours quelque chose sous moi, mais si c’est froid ce n’est plus la froideur du métal. Je peux bouger mes mains. Je sens toujours l’humidité du sang qui a jailli tout à l’heure recouvrir mon corps et c’est même cela qui est froid sous mon dos et mes fesses.
Lentement j’ouvre les yeux. Malgré la pénombre, je reconnais la fenêtre à ma droite par laquelle fuse la lumière de la nuit: je suis dans ma chambre ? Comment on m’a transporté là ?
J’ose à peine bouger.
Je veux savoir. Je glisse ma main vers mon entrejambe. Bien sûr je sens que mes organes génitaux sont encore là mais j’ai déjà entendu dire que les amputés continuaient à sentir leur membre même après qu’on leur ait coupé !
Il faut que je touche, que j’en sois sûr.
Ma main se rapproche. Je sens mon caleçon, il est trempé de sang lui aussi, mais je respire, je suis toujours entier. Je me caresse un peu, soulagé.
Mais tout ce sang…
De mon autre main, j’allume la petite lampe sur ma table de chevet. La lumière, bien que faible, me force à fermer les yeux. Je prends mon temps pour les rouvrir.
Il faut que je voie !
Je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer mes draps plein de sang... Je le sens, ils en sont trempés !
Je pourrais toujours raconter la vérité à ma mère, elle ne me croira jamais.
Je soulève les draps, serre les dents. Je déteste la vue du sang.
Je me redresse et ose enfin baisser mon regard sur mon corps qui doit être recouvert de ce liquide carmin.



Rien…

Pas une trace de cette couleur rouge.
Pourtant je suis bien trempé, mais…
Et cette oréole tout autour de mon bassin ! Je suis bien mouillé mais ce n’est pas du sang. Je sens ma main. Mon dieu !
Des larmes affleurent à mes paupières
Je viens de pisser au lit !



Épilogue



Après m’être douché et avoir caché tant bien que mal mes dégâts nocturnes, me voilà dans le bus, en route pour le lycée. Je tente d’oublier ce mauvais rêve en discutant avec un ami du dernier Disney-Pixar sorti, Wall-E. Mais alors que le bus scolaire tourne au coin d’une rue, je la vois : des vieux bâtiments en briques rouges, une rue déserte et au loin, ce pan de mur avec cette porte en bois et un terrain vague en fond, un ciel gris... Non, ce n’est pas possible !!!


The End.
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